Bibliographies sur Crupet

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Le ruisseau de Crupet et ses affluents, végétation et qualité de l'eau 2022-2024

Auteur:Guy BOUXIN, docteur en botanique, avec la collaboration, pour les diatomées, du Professeur Robert ISERENTANT.
Edition:Guy BOUXIN, 2022-2024. 
1ère partie
Le ruisseau de Crupet a fait l'objet de plusieurs études depuis 1987, dans un cadre plus général du bassin versant du Bocq. Ces études ont porté sur les plantes à fleurs et les fougères occupant le lit mineur. Progressivement, d'autres composantes de la flore ont été ajoutées, à savoir les Mousses et Hépatiques, puis les Algues et les Cyanobactéries. Les environnements physique et chimique ont aussi été analysés. Depuis les premières observations en 1987, la végétation du ruisseau de Crupet ne semble pas avoir changé de manière significative sur une durée de 35 ans. Elle est caractérisée par un contraste important entre le cours supérieur bien éclairé, en milieu ouvert et à pente assez faible et le reste du cours bordé d'arbres et arbustes en milieu ouvert ou traversant des sites boisés. Cet article présente les principaux résultats de manière illustrée. L'objectif principal est de montrer l'apport d'une étude botanique
dans la connaissance de l'état actuel du ruisseau. Le ruisseau de Crupet et ses affluents sont, comme la plupart de nos ruisseaux,  fortement marqués par l'eutrophisation. Néanmoins, certaines parties sont plus nettement touchées par une forte pollution, comme une bonne partie du ruisseau de Mière, du ruisseau de Vôvesène et du Ri de Gence. Le Ri d'Vesse semble mieux protégé grâce notamment à la pose de clôtures sur une partie du cours sauf dans sa partie inférieure dans le village de Crupet, qui reçoit directement beaucoup d'eaux usées. Le danger pour les nappes  phréatiques vient de la présence de nombreux karsts dans les parties calcaires du bassin versant. Le ruisseau de Mière perd beaucoup d'eau entre  Assesse et Crupet, au point d'être à sec dans sa partie inférieure en période de sécheresse ; une partie, parfois la totalité de l'eau,  contamine directement les nappes souterraines. Il en va de même pour  le ruisseau de Vôvesène qui disparaît en partie dès son entrée dans le bois. D'autres ruisselets s'assèchent aussi en été. A Crupet, le ruisseau reçoit aussi directement des eaux usées d'origine domestique mais cette pollution est moins visible grâce à un débit d'eau plus important. Elle est néanmoins bien présente. L'assainissement du ruisseau avec la station d'épuration ne pourra donc se faire que partiellement avec  la station d'Assesse. Il sera donc utile de continuer à suivre la dispersion des diverses espèces aquatiques, tout en ciblant les indicatrices d'une pollution sévère dans le bassin versant pendant quelques saisons encore.

La 2ème partie étudie les diatomées, afin d'affiner les conclusions.
Nous présentons ici les principales observations des récoltes faites en 2022, avant la mise en service de la nouvelle station d‘épuration d'Assesse prévue pour la mi-2024. Le cours principal comprend le ruisseau de Mière depuis sa source jusqu'à l'entrée de Crupet ; il prend alors le nom de ruisseau de Crupet. Les principaux affluents ont aussi été prospectés. On constate à quel point le ruisseau de Mière est touché par la pollution domestique venant du gros village d'Assesse et par celle de l'agriculture. Il y a un réel danger de contamination rapide des nappes phréatiques.  La station d'épuration d'Assesse devrait apporter une amélioration du ruisseau de Mière et les études futures des organismes aquatiques permettront de l'évaluer. 
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